Date de naissance : 8
avril 1936
Date de décès : 3
décembre 2002
Nom : Klaus Löwitsch
BIOGRAPHIE :
Klaus Löwitsch naît le 8 avril 1936,
à Berlin, capitale du Troisième Reich. À dix ans, il effectue ses premiers pas sur
scène dans la pièce «Das tapfere schneiderlein». Enthousiasmé par cette
première expérience artistique, il suit une formation de comédien et de musique
classique, à l’Académie des Arts de la capitale autrichienne, puis il étudie au
fameux Max-Reinhardt-Seminar.
En 1955, Klaus Löwitsch fait ses
premiers pas professionnels comme danseur, au Volksoper de Vienne, dans la
comédie musicale «Kiss me Kate». Par la suite, il enchaîne avec un petit rôle
dans «L’opéra de quat’sous» de Bertolt Brecht sur la scène du Kammerspiel de
Munich, puis, il décroche des contrats avec les théâtres de Cologne, Hambourg,
Zurich et au Stadtschauspiel bavarois. Durant la seconde moitié des années
cinquante, le cinéma commence à s’intéresser à ce jeune acteur plein de fougue.
Il apparaît ainsi dans des rôles secondaires pour une demi douzaine de
productions, dont «Nuits hawaïennes» (1957), une comédie sirupeuse très
populaire, aux côtés de Vico Torriani et Mady Rahl.
Au cours des années soixante, Klaus
se partage entre le théâtre, la télévision et le cinéma. Cependant, sa carrière
ne décolle pas car elle est assombrie par de graves problèmes d’alcoolisme. Il
remporte malgré tout, un prix d’interprétation, décerné par l’Académie du
Cinéma Germanique, pour sa prestation dans «Mädchen... nur mit gewalt»,
dirigé par Roger Fritz.
Alors
qu’il est en pleine impasse professionnelle, Klaus Löwitsch fait la connaissance, en 1970, de Rainer Werner
Fassbinder qui lui propose le rôle du jeune sergent dans «Pionniers à
Ingolstadt» (1971), un téléfilm dramatique. Une solide amitié se tisse entre
les deux hommes ce qui les amène à travailler ensembles sur huit projets
destinés au petit et grand écran, parmi lesquels : «Le marchand des quatre
saisons» (1971) avec Hanna Schygulla, «Despair» (1977) avec Dirk Borgade et «Le mariage de
Maria Braun» (1978) où il retrouve Hanna Schygulla. Entre temps, débarrassé de
son accoutumance à la boisson, il tourne pour quelques uns des plus grands
cinéastes à travers le monde : Ronald Neame pour «Le dossier ODESSA»
(1974), Otto Preminger pour «Rosebud» (1975), Sam Peckinpah pour «Croix de fer»
(1977) et Andrew V. McLaglen pour «La percée d’Avranches» (1979).
En
1981, Clint Eastwood lui offre le rôle du Général
Vladimirov dans «Firefox, l’arme absolue», un thriller de science-fiction,
sa dernière grande prestation cinématographique. Il tourne encore une dizaine
de films, mais c’est la télévision qui va lui apporter la gloire et la
célébrité. En effet, parmi les dizaines de participations pour le petit écran, il
trouve la consécration avec son interprétation du détective privé Peter Strohm dans soixante-deux épisodes
de la série éponyme entre 1989 et 1996. En 1997, il incarne Rabinovicz dans le téléfilm «Das
urteil», prestation pour laquelle il remporte plusieurs prix.
En
2002, il apparaît une dernière fois au cinéma dans «The extremists» réalisé par
Christian Duguay. À la fin du tournage, atteint d’un cancer du pancréas, Klaus Löwitsch, fait officiellement ses
adieux au monde du spectacle. Il meurt quelques semaines plus tard, le 3
décembre 2002, à Munich.
FILMOGRAPHIE :
1956 o Wo die lerche singt – de
Hans Wolff
avec
Renate Holm
avec Annie Rosar
o Nuits hawaïennes ( träume von der Südsee ) de Harald
Philipp
avec
Mady Rahl
1958 o Le despote ( der pauker ) de Axel von
Ambesser
avec
Heinz Rühmann
o Der page vom Palast-Hotel – de Thomas Engel
avec Mara Lane
1959 o Und noch frech dazu – de Rolf von Sydow
avec Helga Schlack
1961 o Schlagerparade 1961 – de Franz Marischka
avec
Renate Ewert
1963 o Interpole contre stupéfiants ( die schwarze kobra ) de Rudolf
Zehergruber
avec
Adrian Hoven
1966 o Mädchen, Mädchen – de Roger Fritz
avec
Helga Anders
1967 o Heißes Pflaster Köln – de Ernst Hofbauer
avec Beate Hasenau
1968 o Bis zum happy-end – de Theodor Kotulla
avec
Helga
Sommerfeld
1969 o Mädchen... nur mit gewalt – de Roger Fritz
avec
Monika Zinnenberg
·
Prix
d’Or du cinéma d’interprétation masculine aux prix du cinéma germanique,
Allemagne
1971 o Le marchand
des quatre saisons ( der händler
der veir jahreszetein ) de
Rainer Werner
Fassbinder avec Irm Hermann
1972 o Schloß
Hubertus – de Harald Reinl
avec
Karlheinz Böhm
o DO Libero
– de Wigbert Wicker
avec
Franz
Beckenbauer
·
Seulement
apparition
1973 o Les loups sanglants de l’Alaska ( die
blutigen geier von Alaska ) de Harald Reinl
avec
Angelica Ott
o Der jäger von fall – de Harald Reinl
avec
Gerlinde
Döberl
1974 o Le dossier ODESSA ( the Odessa file )
de Ronald Neame
avec Maria Schell
o Zwei himmlische dickschädel
/ Zwei bayerische dickschädel – de Werner Jacobs
avec
Gerhard Riedmann
1975 o Rosebud – de Otto Preminger
avec
Peter O’Toole
o Fluchtversuch
– de Vojtech Jasny
avec
Gertraud Jesserer
1976 o L’ombre
des anges ( schatten der engel ) de Daniel Schmid
avec Ingrid Caven
o Die brüder – de Wolf Gremm
avec Georges Wilson
1977 o Croix de fer ( cross of iron / Steiner
– Das eiserne kreuz ) de Sam Peckinpah
avec
James Mason
o Despair ( despair – Eine reise ins licht ) de Rainer Werner Fassbinder
1978 o Pakleni otok – de Vladimir Tadej
avec
Beba Loncar
1979 o La percée d’Avranches ( breakthrough / Steiner: Das eiserne kreuz,
2.Teil / Sergeant Steiner )
de
Andrew V. McLaglen
avec
Richard Burton
1980 o Desideria : La vita interiore – de
Gianni Barcelloni
avec
Stefania Sandrelli
1981 o La nuit de l’évasion ( night crossing )
de Delbert Mann
avec
Jane Alexander
o Firefox, l’arme
absolue ( Firefox ) de Clint Eastwood
avec
Clint Eastwood
·
Seulement
narration
1985 o Gotcha ! – de Jeff Kanew
avec
Linda Fiorentino
o Kaminsky – Ein bulle dreht durch – de Michael Lähn
avec
Hannelore Elsner
1988 o Exil – de Monika Stuhl
avec
Louise Martini
2000 o Feindliche übernahme – althan.com – de Carl Schenkel
avec
Thomas
Kretschmann
2001 o Was tun, wenn’s brennt ? – de Gregor Schnitzler
avec
Til Schweiger
2002 o The extremists / Jeux extrêmes ( extrem
ops ) de Christian Duguay
avec
Rufus Sewell
Remerciements à Angélique CHMILEWSKY
© Philippe PELLETIER –
CINEARTISTES.COM, pour Les Gens du
Cinéma (mise à jour 27/06/2005)